Le scandale du Pénélope Gate continue d’éclabousser le monde de la politique. Après les récentes déclarations de Marine Le Pen à propos de son assistant parlementaire imaginaire, c’est au tour d’un autre député européen de passer à la casserole.
Le 5 février dernier, Jean-Luc Mélenchon avait marqué les esprits de gauche comme de droite lors de son meeting à Paris et à Lyon, réalisé en simultané grâce à l’utilisation d’un hologramme. Aujourd’hui, le leader du mouvement La France insoumise est sous le coup d’un nouveau buzz dont il se serait bien passé.
En effet, l’hologramme qu’il avait utilisé pour permettre cette diffusion simultanée à deux endroits du pôle ne souhaite plus rester dans l’ombre de l’homme politique. Contacté par nos équipes, il nous explique ses réclamations.
Le meeting hologramme de mon homologue a été un réel succès grâce à mon travail de mimétisme remarquable. J’estime qu’une rémunération s’impose.
La doublure de Jean-Luc Mélénchon explique ensuite ce qu’il entend par rémunération :
Je ne souhaite pas faire carrière dans le métier ni en politique mais l’idée d’un emploi fictif au Parlement européen me séduit.
La requête de la doublure est loin d’être gauche : l’hologramme souhaite être l’assistant européen de l’homme politique tout en restant dans la fiction. Et on ne peut pas lui en vouloir, les exemples récents ne manquent pas pour illustrer comment un emploi fictif au Parlement ou au Parlement européen peut vite passer de fiction à réalité.
Si le député de gauche accepte cette requête, son hologramme serait le premier être réellement virtuel à bénéficier d’un emploi fictif, une première au monde.
L’avenir nous dira si l’hologramme de Jean-Luc Mélenchon se voit accorder sa requête par le fondateur de La France insoumise.