François Hollande s’est plié à la tradition en prononçant ses vœux à la nation sur toutes les chaînes de télévision et de radio, comme tous les 31 décembre.

Le Président a fait le tour de cette année 2016 : une année qui a apporté son lot de peine par les différents attentats, les difficultés économiques, ou encore les tragédies des migrants.

François Hollande n’a donc pas quitté son ton grave. Sauf à la fin de son discours. Il se projette en 2017. Il parle d’espoir, de relances économiques, de moyens pour assurer la sécurité, etc… Vient le moment des présidentielles de 2017.

C’est un choix crucial pour notre pays, mes chers compatriotes.

Une élection à laquelle il ne participera pas, comme annoncé le 1er décembre dernier. Un renoncement qui en a surpris plus d’un. Cette année, avant de dire « présidentielle », on dit « primaires ». François Hollande a abordé la primaire à gauche et fait le tour des candidats.

Il lâche alors un :

Moi, président…  je ne suis pas candidat…

Non je déconne ! J’en suis !

Il se justifie ainsi :

  • Hamon et Montebourg ? Laurel et Hardy ? Des traîtres ! En plus le deuxième porte des marinières.
  • Vincent Peillon ? Ancien ministre de l’éducation nationale, sa popularité est donc plus basse. En plus avec ses lunettes, on dirait Harry Potter en plus vieux.
  • Sylvia Pinel ? On ne sait même pas qui c’est…

S’en suit un moment de silence gêné où il se souvient qu’elle a été une de ses ministres. Il poursuit :

  • François de Rugy et Jean-Luc Bennahmias ? Trouvez celui qui est écologiste et épelez le nom de l’autre.
  • Et Manuel Valls ? Il a un mauvais bilan…

Non mes chers compatriotes, je peux pas vous laisser ainsi.

Je suis donc candidat à l’élection présidentielle.

François Hollande finit par conclure avec le traditionnel :

Vive la République ! Vive la France !